Djata Admin
Nombre de messages : 251 Age : 48 Classe et métiers : Chasseuse spé précision / enchanteuse, mineuse Date d'inscription : 02/05/2006
| Sujet: Histoire de Desverie : "Les troubadours" Dim 10 Juin - 14:15 | |
| * Avis à la population ! Le spectacle de Fatrasie vas bientôt commancer, Tournicoti, tournicoton ! Les foux de la guerre sont de retour, la fin du Fléau est annoncé !*
"Les corps se sont redressés au milieu de monstres aux gueules déformées, Sans relâche, de combat et de sang, il fallait que la vie échappe aux griffes du néant." Disais la conteuse pendant que la foire battait son plein.
De jeunes soldats qui étaient devant, ne cessaient leur chahut, renversant bières et substances repoussantes...Ceux la ! Ils ne pensent qu’aux duels, et aux explois de champs de batailles. Mais ils furent soudain surpris, ainsi que la foule présente et abondante dans cette partie de la foire : ‘Pouf’ devant leurs mines ébahies venait d’apparaître, par la magie, un énorme guerrier Orc avec une hache aussi grande que lui. Il avait la posture du combat et grognait sombrement. Des cris de peur se firent alors entendre, car il avait le regard d’un fou et semblait prêt à ce jeter dans la foule.
Au-dessus d’une piscine improvisée apparue à son tour un réprouvé. Il était vêtu de lambeaux et brandissait une baguette noueuse d’un halo sombre, puis il pris de la hauteur balayant la foule de son regard perçant. Les spectateurs frissonnèrent de frayeur lorsque celui-ci commença sa transe macabre qui le maintenait en lévitation.
Mais les regards se détournairent vers une torenne au pelage grisonnant, qui se découvrît théâtralement d’un long voile sombre, elle inspirait de la confiance et dégageait du respect. Celle-ci marcha posément en direction de la conteuse. La foule lui fit place peu à peu, puis elle brandit un totem qu’elle planta dans le sol avec rage aux pieds de sa madone ! Un fluide blanc se répandit sur le sol ainsi qu’une lancinante lumière, sans même que cela ai été dit, la foule sue qu’elle représentait la vie.
Mais déjà les spectateurs avaient détourné leur regard, c’était pour contempler une liche se mouvant comme une méduse. Le public était paralysé de stupeur ! « Vous serez mes cloportes puants préférés, et je m’amuserai à vous éviscérer pour l’éternité, CREUVEZ !! CREUVEZ TOUS !!!» Sa voie été stridante et insuportable certains se mire même les doigts dans les oreilles.
C’est alors qu’un Troll au sourire sournois sorti de l’ombre et fit un clin d’œil à la foule en décomposition. Placé derrière la liche, il entrepris de lui faire les poches, le bougre ! Et en un instant, La foule crue voir une bourse en étoffe bien remplie tomber dans la main de celui-ci. Il soupesa sa prise, ravis, puis discrètement commença à compter ses pièces d’or, pendant que la liche pestiférait des insultes de plus en plus grossières et ridicules. De petits rires timides se firent entendre deci delà, la liche étonnée, se sentie vexée et s'enflamma au sens propre comme au figuré. C'est alors qu’il attaqua.
Elle fut étourdie par sa rapidité, les lames tournaient autour d’elle dans une danse effrénée, le voleur transcandait et faisait vibrer les coeurs. Veins le tour du guerrier qui chargea en Berserk, et fit voler les jupons des demoiselles postées en avant de la scène. Le démoniste ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire, et malgré le sérieux de son rôle à jouer, il cligna des yeux ravis, devant autant de froufrous désappointés.
***
La liche fumante tourna sur elle-même en pestant, et fit une nova de glace pour geler nos deux amis dans d’étranges positions kamasutra…* « A nous deux !! Misérable rampant du flat lands… ! » Vociféra-t-elle en lançant un regard démentiel au démoniste. Des gerbes d’étincelles s’échappaient du col de la liche, elle allongea son bras sur plusieurs mètres au-dessus de la foule stupéfiée. La main squeulettique de celle-ci n'était plus qu'à une disaine de centimêtre du visage décomposé et surpris de notre réprouvé... C’est alors qu’elle lui décolla une baffe.
« Chier… » rétorqua le démoniste en se frottant la joue. Un remout de rire historique veins inonder ses oreilles, et un sentiment de honte pernicieuse le submergea. Il perdit l’équilibre de sa lévitation en s’effondrant dans la piscine, ce qui eu pour effet, d’éclabousser de jeunes animatrices de bière de Sombrelune, aux corsages collants d’un blanc éclatant… « Quel artiste ! » commenta la conteuse, toute souriante.
Le publique battit son record, et dans la liesse collective, ne vie pas la venue d’un merveilleux Ocelot de la Toundra. Le regard fixe, dirigé sur la liche, il attendait assis, en balayant sa queue au sol, un peu énervé. La foule fit place, évitant des yeux ce tueur amusé. L’ocelot chargea devant une liche médusée.
La foule mise en allène lança des « Oooh ! », Jeta des « Aaah ! ». Se mouvant telles des vagues d’étourneaux en de grandes courbes ondulatoires. Mais avant que le gros chat ne se jette sur sa proie, ‘Fiuuuuttt !!’ Une flèche décochée de très loin ventousa le front de la liche prétentieuse.
Sur le sommet d’un haut chapiteau se tenait fièrement un chasseur des pleines de Mulgore. Le publique le salua d’acclamation, et il répondit en embrassant religieusement son puissant arc enchevêtré ! La liche tel un Murloc mourut théâtralement en se jetant tragiquement dans un cercueil. L’ocelot aussi se jeta dans le cercueil…
La liche resortit après quelques inquiétantes minutes de silence... son costume était défait, son maquillage coulait , Elle s’essuya le visage avec le revers de sa manche, et agita frénétiquement son autre bras que le gros chat refusait de lacher.
* forme de kata très compliqué du royaume des sentinelles.
*** (longtemps avant)
La cueillette de printemps, long préliminaire à la préparation de la fête de l’abondance, s’interrompis… Des regards inquiets accusaient le ciel chargé de cumulus. Les épais nuages sombres se faisaient de plus en plus menaçants, se chargeaient d’électricités et commençaient leur chant vrombissant de ténor. C’est alors que le ciel ce déchira pour laisser place à une gigantesque pyramide volante.
Les Torens perchés dans les hauteurs des pleines de Mulgore contemplaient le spectacle, Les yeux écarquillés, stupéfiés. L’énorme structure, d’inspiration macabre plus qu’égyptienne, s’immobilisa dans un ballet de gerbes étincelantes. Le fier peuple de Mulgore cru d’abord à la venue d’un dieu et se mit à genoux. Mais l’un d’entre eux les fit se redresser, il montrait du doigt un nouvel évènement. Alors les Torens comprirent ! La pyramide ouvrit une énorme bouche béante et dégueula sur le sol une substance gélatineuse verte contenant des milliers de corps sans vies. Au sol, comme sur une table d’échiquier, une armée pris forme, une armée gigantesque constituée de squelettes et de corps putrides…
Seuls les cueilleurs témoignèrent de l’attaque imminente. La grande citée de Thunder Bluff ne pu sonner l’alerte, celle-ci trônait sur d’immenses sommets rocheux qui en cet instant étaient ensevelis d’une brume épaisse. Quand à la foire, elle s’emblait bien insouciante et pourtant si proche de sa fin. Rires, musiques et applaudissements raisonnaient toujours en éco jusqu’aux oreilles de nos Torens des collines. Ils s’amusaient trop pour prêter attention à un orage expressif, même si dans la foulent quelques bambins semblaient inquiets. Ils étaient loin, bien loin, de réaliser qu’ils ne se trouvaient qu’a quelques foulées de kodo de l’attaque surprise du Fléau. Parmi nos cueilleurs les regards étaient sombres et les visages tordus d’inquiétudes, ils ne parlaient pas. Peut être pour ne pas perdre de temps. Le temps est un capricieux élastique capable de nous projeter dans l’infini seconde pour nous échouer dans le trop tard. Quelques uns d’entre eux munis de montures semblaient être des guerriers et s’élancèrent sur le champ vers la fête foraine. Ils galopaient le vent dans le dos sur leur immense kodos. Furieuses les bêtes exprimaient leur colère en faisant trembler la terre, elles s’entaient le mal de plus en plus proche et cela les rendaient folles.
Les autres… ceux qui n’avaient ni armes ni montures prirent la pente la plus abrupte, les menant directement au village de bloodhoof. Ils avaient à peine entamé leur course folle dans le pierrier que les premiers hurlements de la foire, se firent entendre… Les cris atroces leur laisser l’amer sentiment de ne pas être présent parmi les leurs. L’intolérable modifia leur trajectoire en direction de la foire.
Seul un Toren continua droit son chemin, déterminé et rapide comme le guépard, il sautait les talus et dévalait sans retenu les premiers près du village. Le vent s’engouffrait dans les tentes désertes, personnes pas même l’ombre d’un ancien attisait les flammes du feu sacret. Flash trash, nommé ainsi par ses frères entra dans une grande tente communale, le silence était étrange et semblai lui murmurer des milliers de mots insensés. Il s’approcha d’un grand socle placé au centre, sur celui-ci était posé une énorme masse érigée comme une déesse. « Le bras de la Terre Mère… » Son chuchotement trahissait un rêve qu’il convoitait depuis toujours. Sa main se saisit de l'arme de légende. La voie enchanteresse d’une vielle femelle raisonna alors « elle est d’essence divine et ne peu être porté que par des coeurs honnorables » une autre voie plus grave s’éleva « elle est la gardienne de notre peuple ! celui qui s'en servira aura un destin funeste» Flash se tourna croyant ne plus être seul « Lorsqu'elle est brandit son porteur est en communication directe avec la terre mère. » fit une voie de jeune Toren. "la mort sera ta fidèle"...
Des fantômes ? entendrait-il des voies comme ce vieux dingue de Corne-muse ? Mais pas le temps de se poser des questions, il sauta sur un vieu kodo et pris le chemin de la mort.
Le chemin de la Desverie...
Dernière édition par Djata le Mar 29 Avr - 12:59, édité 8 fois | |
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Djata Admin
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| Sujet: Re: Histoire de Desverie : "Les troubadours" Mer 13 Juin - 19:17 | |
| Je ne vous conterai pas la bataille qui en suivit... Trop, beaucoup trop ont déja été remarquablement écrites, contées...Je ne saurai les égaler par ma modeste plûme. Mais je vous laisse imaginer ce qu'elle a pu être... Une ennorme boucherie. Seulement le fléau n'a aucune notion de ce que peut être la pensée propre. Il n'a ni ressenti, ni emmotion. Ce sont des êtres innertes, handicapé face à des adversaires qui peuvent ressantir le plaisir, l'effroi, la rage... C'est dans la mort que la vie prend tout son sens, aussi la pensée unique ne peu gagner face à l'intensité de l'individualité.
Dans le coeur d'une victime un sentiment puissant peu faire valoir son droit : l'espoir... L'espoir fait naître des démons sans maîtres, c'est troublant d'imaginer que l'effroi peu vous transformer en une bête monstrueuse. Aussi une victoire dans une guerre n'est jamais une victoire totale, car il y aura toujours des survivants pour maudir et se vanger...
La fin d'une bataille c'est comme un immance silence, ou les vivants se perdent et les morts dansent.
Flash Trash fut un des rares survivants... ainsi que quelques forrains ayant combatu avec rage. Etant à présent frères d'armes ils fondèrent Fatrasie, une guilde de forrain guerrier, lutant sans relache contre le fléau. Cyanose une conteuse, les guida vers la spiritualité... et devint leur guide.
A sa mort Cyanose transmit ses pouvoirs à Djata, et Fatrasie se changea en Desverie, marquant la victoire contre le fléau. Mais d'autres guerres les attendent...bien plus dangereuses encore ! | |
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